| | Annonces Franc-Comtoises | |
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Auteur | Message |
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Alexis.m.s Bavard
Nombre de messages : 178 Localisation (RRs) : Poligny, FC Date d'inscription : 03/04/2016
| Sujet: Re: Annonces Franc-Comtoises Dim 26 Fév 2017 - 10:51 | |
| - Citation :
A la recherche d'un représentant Francophone Au Peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire.
En ce jour du trentième jour du mois de janvier de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq, le Franc-Comte, Sa Grandeur [char]Cesare.copona[/char], annonce à tous que les candidatures au poste de représentant francophone pour l'Empire est ouverte.
Il devra principalement :
- Siéger au Conseil Impérial et y représenter les trois provinces francophones.
- Travailler en étroite collaboration avec les trois régnants francophones présent à la Diète Impériale.
- Informer les citoyens francophones en postant les annonces impériales dans les trois gargotes.
- Savoir s'exprimer correctement en Anglais.
Vous devez envoyer votre candidature, lettre de motivation principalement, à sa Grandeur, avant le 03 Février.
Rédigé au château de Dole en ce trentième jour du mois de janvier de l'an de grâsce mil quatre cent soixante-cinq, par Haut-Née Lyana de la Belle-Ile Ostenmark-Sparte, Porte-parole.
Approuvé, signé et scellé par Cesare Copona, Franc-Comte.
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| | | Alexis.m.s Bavard
Nombre de messages : 178 Localisation (RRs) : Poligny, FC Date d'inscription : 03/04/2016
| Sujet: Re: Annonces Franc-Comtoises Dim 26 Fév 2017 - 10:52 | |
| - Citation :
Remaniement au sein du conseil Au Peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire.
Nous annonçons ce jour, afin de repondre aux besoins des conseillers, le remplacement de Haut-Né [char]Sharlnak[/char] de la Belle-Ile, Commissaire au Commerce de la Franche-Comté, par Sa Grandeur [char]Artifice[/char] d'Ollivaud.
Ce dernier étant alors Prévôt de Franche-Comté, il sera de même remplacé par Sa Seigneurie [char]Clayadebeaumarchais[/char], qui était alors conseillère sans poste. Haut-Né [char]Sharlnak[/char] de la Belle-Ile reprendra donc le poste de cette dernière.
Ces changements seront effectif en date du troisième jour du mois de Février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq.
Rédigé au château de Dole en ce deuxième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq, par Haut-Née Lyana de la Belle-Ile Ostenmark-Sparte, Porte-parole.
Approuvé, signé et scellé par Cesare Copona, Franc-Comte.
- Citation :
Cas de cumul soulevé Au Peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire.
En date du 30 janvier dernier, il a été apporté à l'attention du parlement qu'un élu franc-comtois était en infraction avec la loi des cumuls du lire III de la constitution de notre corpus législatif comtois.
En effet, le maire [char]Stephan.[/char], maire de Dole, est également héraut impérial, poursuivant ès généalogie en Franche-Comté, avocat, procureur héraldique de Besançon, et inquisiteur.
Or la constitution stipule que :
- Citation :
- Non cumul des mandats
3-9-10 Un mandat est défini comme une fonction administrative, temporelle ou dites "romaine", qui confie des responsabilités publiques à un individu, quelques soit son rang. Ainsi le poste d'une mission publique occupé par un individu est considéré comme un mandat. Toutes les charges municipales excepté le poste de Maire, ne sont pas pris en compte dans le décompte des cumuls. Les cumuls sont interdits : - à chaque fois qu’il y a un risque d’ingérence entre les postes détenus ; - quand une personne peut avoir en charge et en responsabilité quatre mandats ; - quand il existe un risque de mainmise sur un domaine ou une institution ; - quand un maire est élu conseiller comtal ou le contraire ; - quand un maire ou un conseiller comtal est nommé au conseil impérial ou le contraire .
Selon la constitution, chacune des charges du maire de Dole sont considérées comme des mandats; et la constitution interdit les cumuls dès lors qu'une personne peut avoir en charge et responsabilité quatre mandats, et donc plus. En d'autres termes le nombre maximal de cumuls possibles en Franche-Comté est de trois mandats.
Or le maire [char]Stephan.[/char] a en charge et responsabilité, selon la constitution six mandats, soit trois de trop.
Au vu du trop gros cumul, qui est donc interdit, le franc-comte a soulevé ce cas de cumul en accord avec la constitution, en date du premier février :
- Citation :
- 3-9-13 Le Franc Comte soulève tous les cas de cumuls interdits.
Il demande au contrevenant de les régler dans un délai de 4 jours, sauf dérogation. Au bout de 5 jours, le contrevenant ne s’étant pas mis en conformité avec la loi est passible d’une mise en accusation pour trouble à l’Ordre Public.
Attendu qu'une dérogation avait été généreusement offerte pour permettre à l'intéressé de régulier sa situation autrement que dans la hâte, quatre jours pouvant être trop courts;
Attendu que l'intéressé s'est manifesté en agora le lendemain, non pas pour peut-être présenter des excuses quant à sa violation de la constitution, mais pour discuter de cette dernière et de son interprétation qui ne peut être que stricte, sans remettre un seul instant en question sa situation illégale;
Par la présente, nous informons toute personne de Franche-Comté est d'ailleurs que si à date du 6 février à minuit, [char]Stephan.[/char] ne s'est pas mis en conformité avec la loi, le comté sera contraint d'agir en conséquence via sa justice.
Rédigé au château de Dole en ce deuxième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq, par Haut-Née Lyana de la Belle-Ile Ostenmark-Sparte, Porte-parole.
Approuvé, signé et scellé par Cesare Copona, Franc-Comte.
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| | | Alexis.m.s Bavard
Nombre de messages : 178 Localisation (RRs) : Poligny, FC Date d'inscription : 03/04/2016
| Sujet: Re: Annonces Franc-Comtoises Dim 26 Fév 2017 - 10:52 | |
| - Citation :
De l'Amendement du Livre III - Pouvoir Législatif Au Peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire.
Suite au débat initialement ouvert en date du vingt-septième jour du mois de novembre de l'an de grace mil quatre cent soixante-quatre, portant initialement sur la suppression du parlement public et évoluant faire la question des débats en agora, le vote sur l'amendement de la constitution a été lancé en date du premier février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq.
Voici le résultat des votes de ce dernier en ce jour :
- Citation :
- Pour [14] : Artifice, Gwenaël (par procuration), Kalvin, Dina , Lyana_ , Tammara, clayadebeaumarchais, Ellea, Edellia, Lecy.anne, Clovis.edouard, Sharlnak, Cesare.copona, Frederik
Contre [2] : Childeric, Sweety_grey Abstention [1] : Alexander La majorité des deux tiers des votants étant atteinte, la requête de l'amendement du Livre III du Pouvoir Législatif à été acceptée et validée.
Voici l'amendement :
- Citation :
- Article 3-4 Proposition de loi
3-4-1 Chaque citoyen Comtois a le droit de proposer une loi au parlement en le déposant à l'Agora. Après un délai de 15 jours, si le débat a permis la rédaction d'un texte de loi, le parlement a l'obligation d'en débattre au parlement public.
Article 3-5 Le débat 3-5-1 Sur proposition d'un parlementaire au parlement privé, un sujet est débattu par l'ensemble du parlement. 3-5-2 Le Franc Comte décide, au regard des enjeux politiques, économiques, sécuritaires et diplomatiques si le débat doit rester privé ou devenir public.
3-5-3 Dans un délai de 10 jours, lors d'un passage en public d'un débat du parlement, un débat peut être ouvert en Agora par un citoyen qui stoppera le débat en cours au parlement public pour une durée maximale de 15 jours. Si le délai de 10 jours est passé, un débat pourra toujours être ouvert en Agora mais celui-ci ne stoppera pas le débat en cours au parlement public. Les débats ouverts suite à une proposition de texte de loi venant de l'Agora ne rentrent pas dans l'application de cet article et ne pourront pas être stoppé par un nouveau débat en Agora.
3-5-4 Il est de la responsabilité du Franc-Comte ou de l'Intendant d'archiver les sujets réclamant le secret dans la salle prévue à cet effet et les autres dans la salle publique des archives.
Rédigé et scellé au château de Dole, le septième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq
- Code:
-
[quote][center][img]http://s20.postimg.org/7c2oflonh/fc_annonce_comtal.png[/img] [size=18][b][color=darkblue]De l'Amendement du Livre III - Pouvoir Législatif [/color][/b][/size][/center]
[b]Au Peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire. [/b]
[list]Suite au débat initialement ouvert en date du vingt-septième jour du mois de novembre de l'an de grace mil quatre cent soixante-quatre, portant initialement sur la suppression du parlement public et évoluant faire la question des débats en agora, le vote sur l'amendement de la constitution a été lancé en date du premier février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq.
Voici le résultat des votes de ce dernier en ce jour :
[quote]Pour [14] : Artifice, Gwenaël (par procuration), Kalvin, Dina , Lyana_ , Tammara, clayadebeaumarchais, Ellea, Edellia, Lecy.anne, Clovis.edouard, Sharlnak, Cesare.copona, Frederik Contre [2] : Childeric, Sweety_grey Abstention [1] : Alexander [/quote]
La majorité des deux tiers des votants étant atteinte, la requête de l'amendement du Livre III du Pouvoir Législatif à été acceptée et validée.
Voici l'amendement :
[quote][b]Article 3-4 Proposition de loi [/b] 3-4-1 Chaque citoyen Comtois a le droit de proposer une loi au parlement en le déposant à l'Agora. Après un délai de 15 jours, si le débat a permis la rédaction d'un texte de loi, le parlement a l'obligation d'en débattre au parlement public.
[b]Article 3-5 Le débat [/b] 3-5-1 Sur proposition d'un parlementaire au parlement privé, un sujet est débattu par l'ensemble du parlement. 3-5-2 Le Franc Comte décide, au regard des enjeux politiques, économiques, sécuritaires et diplomatiques si le débat doit rester privé ou devenir public.
3-5-3 Dans un délai de 10 jours, lors d'un passage en public d'un débat du parlement, un débat peut être ouvert en Agora par un citoyen qui stoppera le débat en cours au parlement public pour une durée maximale de 15 jours. Si le délai de 10 jours est passé, un débat pourra toujours être ouvert en Agora mais celui-ci ne stoppera pas le débat en cours au parlement public. Les débats ouverts suite à une proposition de texte de loi venant de l'Agora ne rentrent pas dans l'application de cet article et ne pourront pas être stoppé par un nouveau débat en Agora.
3-5-4 Il est de la responsabilité du Franc-Comte ou de l'Intendant d'archiver les sujets réclamant le secret dans la salle prévue à cet effet et les autres dans la salle publique des archives.[/quote][/list]
[i]Rédigé et scellé au château de Dole, le septième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq [img]http://i86.servimg.com/u/f86/14/73/30/09/signat10.png[/img] [img]http://zupimages.net/up/15/32/qmwx.png[/img][/i][/quote] | |
| | | Alexis.m.s Bavard
Nombre de messages : 178 Localisation (RRs) : Poligny, FC Date d'inscription : 03/04/2016
| Sujet: Re: Annonces Franc-Comtoises Dim 26 Fév 2017 - 10:53 | |
| - Citation :
La pioche et la pelle du Saint Au peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire.
Ce 7 février est le jour de la Saint Orrus Ferrus, saint patron des mineurs
Afin de célébrer le saint et de magnifier son oeuvre, dans sa volonté de charité et de partage le parlement a décidé que le dimanche 12 février, et exceptionnellement ce jour là, le salaire des mines serait augmenté de deux écus et passera donc de 15 à 17 écus pour l'ensemble des mines de Franche-Comté.
Ci-joint, l'hagiographie de Saint Orrus Ferrus, saint patron des mineurs, que nous fêtons ce jour :
- Spoiler:
L’homme venait enfin de terminer son périple. Il lui aura fallut quinze jours à cheval pour se rendre en Dacie. Sa Sainteté avait été clair…. Le clerc se souvenait parfaitement de ses paroles… *Cher ami, vous allez vous rendre en Dacie. On m’a rapporté certains faits qui méritent une enquête. Un homme y serait adulé par la population et vénéré tel un Saint. Je vous demande donc de vérifier les faits et de bien vouloir effectuer le nécessaire si toutefois vous estimiez l’intérêt de lancer une procédure de canonisation. Dans le cas contraire, votre devoir sera de mettre fin à ce pseudo culte qui déshonorerait notre Communauté. * Veritus arriva à Györ et commença son inspection. Quelques semaines plus tard, il envoya un courrier à qui de droit. - Citation :
- Votre Sainteté,
Pardonnez-moi de ne pas vous avoir donné de nouvelles depuis mon arrivée. Je ne doute pas que vous comprendrez pourquoi après avoir lu ce qui suit.
Je suis arrivé à Györ en ce 12 août de l’an 205. Le destin a provoqué mon arrivée le jour de la messe. Je m’y rendis et quel fut mon étonnement de ne voir aucun fidèle en la chapelle. Ma surprise fut encore plus grande en voyant un cité désertée de toute personne. J’errai dans cette paroisse en me demandant si je n’était pas sujet à des hallucinations quand je fus attiré par quelques chants lointains. En suivant ces chants, je finis par traverser un bois et mon regard se fixa sur l’entrée d’une mine. Des centaines de personnes, agenouillées, chantaient et louaient notre Très Haut. Devant eux, le curé du village célébrait l’office. La messe se déroulait normalement, dans le plus parfait respect de nos valeurs. A la fin de l'office, le prêtre demanda de prier un certain Orrus Ferrus. La ferveur qui se dégagea de l’assemblée me toucha au plus profond de mon être. Jamais une telle émotion n’avait suscité en moi de tels effets. La messe terminée, j’allais voir ce clerc et lui demandai le pourquoi d'un tel engouement pour Orrus Ferrus. Rien à ma connaissance ne permettait de célébrer cet homme comme un Saint. Le récit et les faits que l’on me narra me firent changer d’avis. Ainsi, je vous propose de lancer une procédure de canonisation pour cet homme.
Sa naissance et son enfance :
Orrus Ferrus est né en l’an de grâce 150 sur les chemins amenant à Györ. Ses parents étaient de modeste condition. Il était de notoriété publique qu’ils s’enrichissaient grâce à quelques menus larcins, vols, rackets, chantages. Il n’eut donc comme modèles et exemples que vagabonds et brigands. Inutile de préciser que son enfance ne fut consacrée qu’à suivre la parole de la bête sans nom. Ses parents ne voyaient en lui qu’une main supplémentaire pour les aider dans leurs malversations. Illettré, élevé sans une once d’amour, dans la haine de son prochain et la cupidité, Orrus Ferrus suivait les pas de la bête sans nom.
Sa renaissance
Un jour, Orrus Ferrus et ses parents prirent à partie un groupe de voyageurs et les rançonnèrent. A peine avaient-ils commencé, que la maréchaussée arriva. Les parents d’Orrus ne parvinrent à s’échapper qu’en abandonnant leur enfant. Sans l’intervention d’un voyageur qui se disait être un disciple d’Hélène, l’enfant serait mort sous les coups de la vindicte populaire. Il n’y eut pas un jour sans que cet homme aille le voir pour lui enseigner les vertus, la lecture et l’arithmétique. Orrus, toujours traumatisé par l’abandon de ses parents, baissa sa garde au fur et à mesure et accepta l’amour que l’inconnu lui donna, sans contrepartie.
Le disciple : Bonjour cher ami, aujourd’hui je ne viens pas t’enseigner ce que je sais mais te dire Adieu… Il est temps pour moi de partir. Orrus Ferrus : Mon procès est demain et je comptais sur toi pour prouver que j'avais changé. Je voulais que tu témoignes de ma sincérité. Le disciple : Ce que je t’ai enseigné suffira à te défendre lors de ton procès. Mais sache une chose, écoute ton cœur et parle avec sincérité sous peine de reprendre la voie de la bête sans nom. Tout homme qui demande pardon démontre un changement. Montre qui tu es et ils te comprendront.
Le procès
Tous les hommes et femmes de la paroisse s’étaient réunis en ce jour de procès. Orrus entra dans la salle d’audience sous les hurlements et les insultes. Le procureur appela au calme et lança son réquisitoire après plusieurs témoignages : le bannissement après 5 ans de prison. Le juge appela Orrus à prendre la parole pour la dernière fois…. Se souvenant des derniers mots de son ami il se leva...
Ma faute est inqualifiable. Je ne demande pas de clémence. J’ai été élevé dans l’ignorance et suivant les préceptes de la bête sans nom. J’ai succombé à la facilité, celle qui permet à chacun d’entre nous de trouver des raccourcis pour gagner de l’argent, pour ne pas aimer son prochain, pour ne pas faire d'efforts pour le comprendre, ces raccourcis qui engendrent mauvaise foi, jalousie, orgueil… Quelque soit ma peine, je la mérite. Seulement j’aimerai demander pardon à notre Très Haut et à vous, que j’ai rendu malheureux. Je vous demande le droit de me repentir, d’aider cette paroisse que j’ai maltraitée. Le procureur demande à ce que je sois puni et banni. J’accepte cela, mais je demande à pouvoir montrer que je suis capable de servir cette communauté. Faites de moi un serviteur de cette communauté.
L’assemblée se tut, incrédule, stupéfaite, médusée ou tout simplement attentive à un tel aveu… Le juge se leva et donna son jugement.
Et bien soit. Je vous ai écouté mais j’ai aussi écouté votre bienfaiteur. Je vous condamne à travailler dans notre mine durant une période de 2 ans et ensuite vous pourrez rester dans notre chère cité. Puis d’un air sceptique… Et l’avenir nous dira si nous avons bien fait
Le premier miracle : le Très Haut protège Orrus et les mineurs
Orrus Ferrus travaillait en y mettant chaque jour sa plus grande ardeur. Personne ne pouvait critiquer son travail. Il devint même le mineur au plus gros rendement. La cité s’enrichissait ainsi de plus en plus. Durant ces deux années, il s’était endurci. Sa force suscitait tant l’admiration que les plus jeunes venaient travailler à ses côtés pour s’aguerrir et s’affirmer au sein de la cité. Cela devint même un rite. Il était devenu évident que pour devenir un citoyen à part entière, il fallait aller travailler à la mine. Sa vertu n’était plus contestable. Chaque dimanche il allait prier le Très Haut durant les offices du curé. Un jour le premier notable de la paroisse vint le voir et lui dit :
Sais-tu quel jour nous sommes ? N’est-ce pas le jour où je peux t’accorder ta liberté ? Ce jour où je peux te faire citoyen ? Ce jour où finalement je te dis que ta repentance fut sincère et que nous tous sommes d’accord pour t’accorder notre pardon et t’accepter parmi nous ?
Orrus Ferrus ne cacha pas son émotion et reçut avec fierté ces paroles. Les paroissiens n’hésitaient pas à l’embaucher dans leurs champs et leurs ateliers. Il allait devenir artisan quand le glas de la chapelle sonna. La mine s’était effondrée sans que les mineurs puissent en ressortir. Orrus se précipita et s’aperçut des dégâts. Tous étaient désespérés et l‘espoir de les revoir vivant s’amenuisait d’heure en heure. Orrus s’agenouilla et pria malgré ceux qui affirmaient que le moment était inapproprié.
La foule : Tu ferais mieux de creuser pour sauver nos amis.
D’un ton ferme et empli de détermination…
Orrus : Eloignez vous. Fuyez.
Le ciel s’assombrit et un orage d’une rare violence fit son apparition. Soudain, de grands éclairs frappèrent l’entrée de la mine. Durant une heure, l’orage envoya toute sa fureur sur la mine. Plus personne ne pouvait voir ce qui se passait. Et puis, comme elle était apparue, la tempête s’estompa et un rayon de lumière vint illuminer la mine. L’entrée était désormais dégagée, et les témoins de ce miracle virent les mineurs enterrés vivants refaire surface sains et saufs. Réalisant ce qui venait de se passer, tous se tournèrent vers Orrus. Il était resté prier. Il n’avait pas bougé et seul l’état de ses habits témoignait de ce qui était arrivé.
Le deuxième miracle : une destinée
Le soir même, Orrus Ferrus continua à préparer son atelier quand les cloches pour la seconde fois sonnèrent le glas.
L’atelier, où tous les outils des mineurs étaient rangés, brûlait. Rien ne put être fait pour sauver l’abri, et tous se demandèrent avec quoi ils pourraient se rendre à la mine le lendemain. Orrus resta pétrifié et malheureux d’un tel spectacle. Il resta toute la nuit à méditer. A l'aube, il vit une apparition...
L’archange Michel : Sais-tu que l'obstination pourrais t'amener à vivre une vie qu'y ne t'est pas destinée. Orrus Ferrus : Qui me parle ? Et d'ailleurs, l'obstination permet aux grands hommes de déplacer des montagnes signe de progrès. L’archange Michel : Pourquoi t’obstines tu à ne pas lire les signes de notre Créateur ? Ne confonds pas obstination et persévérance. Là, tu t'obstines à suivre un chemin que le Très Haut n'a pas voulu pour toi. Orrus Ferrus : Quels signes ? Quel chemin ? Et pourquoi ne serai-je pas libre d'agir selon mon propre libre arbitre ? L’archange Michel : Seras-tu aveugle longtemps ? Ne vois-tu pas l’évidence ? Certes l'homme possède un libre arbitre mais il est de son devoir de s'incliner devant la volonté de Notre Protecteur, de Notre Guide. Il est de la nature des grands hommes de savoir écouter ce que l'on est vraiment. Orrus Ferrus : Je ne comprends rien… Et d'ailleurs qui es-tu ? L’archange Michel apparaissant à Orrus : Je suis l’archange St Michel. Le Très Haut ne veut pas te voir artisan ni même cultivateur. Chaque mineur sur terre, de tout temps, aura besoin d’une personne pour veiller sur lui. Ton destin est écrit, et rien ne doit venir freiner ce projet. Si tu lis en toi tu sauras que c'est ta destinée.
Puis disparaissant, l’archange leva son doigt et, d’un seul geste, détruisit dix gros arbres. D’un second geste, il fit apparaitre une centaine de manches et tout le nécessaire pour restaurer le stock d’outils indispensable aux mineurs.
Le lendemain, Orrus descendit à la mine. Personne n’osa poser de questions mais le regard déterminé d’Orrus rassura tout le monde. Il ne dira de cette décision qu’une seule chose.
«Il est dans la nature de tout homme de se construire à la mine. Il est du devoir de chacun de contribuer à la prospérité de sa paroisse. Il est de la volonté du Très Haut que tous les hommes, quelles que soient leurs conditions, se rassemblent pour le bien commun»
Le curé, présent, l'invita à venir dès le lendemain à l'église, ce que le mineur accepta, sans connaître les motivations du religieux. Celui-ci lui expliqua qu'il s'était émerveillé devant sa Foy, et en souriant, lui offrit sa place. Orrus fut surpris et flatté. N'était-ce pas là la plus grande récompense de son dévouement ? Puis, après avoir remercié le clerc, il rejeta la proposition tout en le remerciant de sa confiance. Le curé ne voulant pas en rester là l'interrogea sur son refus. Orrus ne souhaitait pas quitter la mine comme semblait le demander Le Très Haut. Alors, il vint a l'homme d'Eglise une idée : faire de cet homme son acolyte en le nommant diacre. La proposition fut acceptée et concrétisée par une très grande cérémonie tant au niveau du nombre de présents que de la ferveur qu'il s'en dégageait.
Troisième miracle : La révélation
Orrus venait de fêter ses 45 ans. Sa force ainsi que son rendement ne faiblissaient pas, bien au contraire. Il forçait l’admiration de tous. Il était loin le temps où tous voulaient le lyncher. Désormais il était reconnu pour sa Foy, son abnégation, son altruisme. Il était devenu un exemple pour la jeunesse, pour les futurs citoyens, pour les notables… Un jour, un tremblement de terre eut lieu. Les mineurs voulurent se précipiter vers l’extérieur mais tout menaçait de s’effondrer. Alors Orrus intervint et empêcha les grosses pierres de tomber, permettant ainsi aux autres de s’enfuir. Malheureusement pour Orrus, il ne put sortir. Les mineurs sauvés creusèrent pour le retrouver. Cela dura 40 jours et 40 nuits. Orrus fut enfin délivré. Très affaibli et devenu aveugle, il mourut dans les bras du clerc…
Les notables voyant Orrus mort, décidèrent que dorénavant, seuls les repentants et les vagabonds iraient dans les mines. Une assemblée eut lieu pour entériner cette décision lorsque Orrus apparut aux yeux de tous.
«Que faites vous ? La mine est l’affaire de tous. Chacun d’entre nous, hommes, femmes, vagabonds, érudits, notables, soldats… Tous doivent contribuer à la bonne santé économique de la cité. Il est du devoir de chacun de se rendre à la mine régulièrement. Vos décisions devront glorifier les mineurs. Ils sont tous unis et différents. Ils sont la cité. «
C’est par ces mots que je termine mon récit. Je sais bien qu'il n'est pas de notre habitude de canoniser un diacre mais il est évident qu’Orrus Ferrus mérite une telle distinction. Sa Foy, son dévouement sont sans égal et je suis convaincu qu’il s’agit là du dessein de Notre Très Haut. Il ne peut en être autrement.
Avec toute mon amitié aristotélicienne.
Veritus, votre humble serviteur. Ce que nous dit la suite des évènements -Veritus rejoignit Rome et la Congrégation du Saint Office. Le cardinal put alors suivre l'enquête et lui faire prendre un tournant favorable. -Orrus Ferrus fut canonisé et devint le Saint Patron des Mineurs le ….. . -La mine de Györ ne s’écroula plus jamais… Relique :
- La pioche et la pelle du Saint. Culte du Saint : - Pèlerinage à Györ où une cathédrale fut érigée à l’endroit même où Orrus vit l’archange.
Rédigé et scellé au château de Dole, le septième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq
- Spoiler:
- Code:
-
[quote][center][img]http://s20.postimg.org/7c2oflonh/fc_annonce_comtal.png[/img] [size=18][color=darkblue][b]La pioche et la pelle du Saint[/b] [/color][/size][/center]
[b]Au peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire. [/b]
[list] Ce 7 février est le jour de la Saint Orrus Ferrus, saint patron des mineurs
Afin de célébrer le saint et de magnifier son oeuvre, dans sa volonté de charité et de partage le parlement a décidé que le dimanche 12 février, [u]et exceptionnellement ce jour là[/u], le salaire des mines serait augmenté de deux écus et passera donc de 15 à 17 écus pour l'ensemble des mines de Franche-Comté.[/list]
Ci-joint, l'hagiographie de Saint Orrus Ferrus, saint patron des mineurs, que nous fêtons ce jour :
[spoiler]L’homme venait enfin de terminer son périple. Il lui aura fallut quinze jours à cheval pour se rendre en Dacie. Sa Sainteté avait été clair…. Le clerc se souvenait parfaitement de ses paroles…
[list][i]*Cher ami, vous allez vous rendre en Dacie. On m’a rapporté certains faits qui méritent une enquête. Un homme y serait adulé par la population et vénéré tel un Saint. Je vous demande donc de vérifier les faits et de bien vouloir effectuer le nécessaire si toutefois vous estimiez l’intérêt de lancer une procédure de canonisation. Dans le cas contraire, votre devoir sera de mettre fin à ce pseudo culte qui déshonorerait notre Communauté. *[/i][/list]
Veritus arriva à Györ et commença son inspection. Quelques semaines plus tard, il envoya un courrier à qui de droit.
[quote][b]Votre Sainteté,[/b]
Pardonnez-moi de ne pas vous avoir donné de nouvelles depuis mon arrivée. Je ne doute pas que vous comprendrez pourquoi après avoir lu ce qui suit.
Je suis arrivé à Györ en ce 12 août de l’an 205. Le destin a provoqué mon arrivée le jour de la messe. Je m’y rendis et quel fut mon étonnement de ne voir aucun fidèle en la chapelle. Ma surprise fut encore plus grande en voyant un cité désertée de toute personne. J’errai dans cette paroisse en me demandant si je n’était pas sujet à des hallucinations quand je fus attiré par quelques chants lointains. En suivant ces chants, je finis par traverser un bois et mon regard se fixa sur l’entrée d’une mine. Des centaines de personnes, agenouillées, chantaient et louaient notre Très Haut. Devant eux, le curé du village célébrait l’office. La messe se déroulait normalement, dans le plus parfait respect de nos valeurs. A la fin de l'office, le prêtre demanda de prier un certain Orrus Ferrus. La ferveur qui se dégagea de l’assemblée me toucha au plus profond de mon être. Jamais une telle émotion n’avait suscité en moi de tels effets. La messe terminée, j’allais voir ce clerc et lui demandai le pourquoi d'un tel engouement pour Orrus Ferrus. Rien à ma connaissance ne permettait de célébrer cet homme comme un Saint. Le récit et les faits que l’on me narra me firent changer d’avis. Ainsi, je vous propose de lancer une procédure de canonisation pour cet homme. [b] Sa naissance et son enfance :[/b]
Orrus Ferrus est né en l’an de grâce 150 sur les chemins amenant à Györ. Ses parents étaient de modeste condition. Il était de notoriété publique qu’ils s’enrichissaient grâce à quelques menus larcins, vols, rackets, chantages. Il n’eut donc comme modèles et exemples que vagabonds et brigands. Inutile de préciser que son enfance ne fut consacrée qu’à suivre la parole de la bête sans nom. Ses parents ne voyaient en lui qu’une main supplémentaire pour les aider dans leurs malversations. Illettré, élevé sans une once d’amour, dans la haine de son prochain et la cupidité, Orrus Ferrus suivait les pas de la bête sans nom.
[b]Sa renaissance[/b]
Un jour, Orrus Ferrus et ses parents prirent à partie un groupe de voyageurs et les rançonnèrent. A peine avaient-ils commencé, que la maréchaussée arriva. Les parents d’Orrus ne parvinrent à s’échapper qu’en abandonnant leur enfant. Sans l’intervention d’un voyageur qui se disait être un disciple d’Hélène, l’enfant serait mort sous les coups de la vindicte populaire. Il n’y eut pas un jour sans que cet homme aille le voir pour lui enseigner les vertus, la lecture et l’arithmétique. Orrus, toujours traumatisé par l’abandon de ses parents, baissa sa garde au fur et à mesure et accepta l’amour que l’inconnu lui donna, sans contrepartie.
[list]Le disciple : [i]Bonjour cher ami, aujourd’hui je ne viens pas t’enseigner ce que je sais mais te dire Adieu… Il est temps pour moi de partir.[/i] Orrus Ferrus : [i]Mon procès est demain et je comptais sur toi pour prouver que j'avais changé. Je voulais que tu témoignes de ma sincérité.[/i] Le disciple : [i]Ce que je t’ai enseigné suffira à te défendre lors de ton procès. Mais sache une chose, écoute ton cœur et parle avec sincérité sous peine de reprendre la voie de la bête sans nom. Tout homme qui demande pardon démontre un changement. Montre qui tu es et ils te comprendront.[/i][/list]
[b]Le procès [/b] Tous les hommes et femmes de la paroisse s’étaient réunis en ce jour de procès. Orrus entra dans la salle d’audience sous les hurlements et les insultes. Le procureur appela au calme et lança son réquisitoire après plusieurs témoignages : le bannissement après 5 ans de prison. Le juge appela Orrus à prendre la parole pour la dernière fois…. Se souvenant des derniers mots de son ami il se leva...
[list][i]Ma faute est inqualifiable. Je ne demande pas de clémence. J’ai été élevé dans l’ignorance et suivant les préceptes de la bête sans nom. J’ai succombé à la facilité, celle qui permet à chacun d’entre nous de trouver des raccourcis pour gagner de l’argent, pour ne pas aimer son prochain, pour ne pas faire d'efforts pour le comprendre, ces raccourcis qui engendrent mauvaise foi, jalousie, orgueil… Quelque soit ma peine, je la mérite. Seulement j’aimerai demander pardon à notre Très Haut et à vous, que j’ai rendu malheureux. Je vous demande le droit de me repentir, d’aider cette paroisse que j’ai maltraitée. Le procureur demande à ce que je sois puni et banni. J’accepte cela, mais je demande à pouvoir montrer que je suis capable de servir cette communauté. Faites de moi un serviteur de cette communauté.[/i] [/list]
L’assemblée se tut, incrédule, stupéfaite, médusée ou tout simplement attentive à un tel aveu… Le juge se leva et donna son jugement.
[list][i]Et bien soit. Je vous ai écouté mais j’ai aussi écouté votre bienfaiteur. Je vous condamne à travailler dans notre mine durant une période de 2 ans et ensuite vous pourrez rester dans notre chère cité. Puis d’un air sceptique… Et l’avenir nous dira si nous avons bien fait[/i][/list]
[b]Le premier miracle : le Très Haut protège Orrus et les mineurs [/b]
Orrus Ferrus travaillait en y mettant chaque jour sa plus grande ardeur. Personne ne pouvait critiquer son travail. Il devint même le mineur au plus gros rendement. La cité s’enrichissait ainsi de plus en plus. Durant ces deux années, il s’était endurci. Sa force suscitait tant l’admiration que les plus jeunes venaient travailler à ses côtés pour s’aguerrir et s’affirmer au sein de la cité. Cela devint même un rite. Il était devenu évident que pour devenir un citoyen à part entière, il fallait aller travailler à la mine. Sa vertu n’était plus contestable. Chaque dimanche il allait prier le Très Haut durant les offices du curé. Un jour le premier notable de la paroisse vint le voir et lui dit :
[list][i]Sais-tu quel jour nous sommes ? N’est-ce pas le jour où je peux t’accorder ta liberté ? Ce jour où je peux te faire citoyen ? Ce jour où finalement je te dis que ta repentance fut sincère et que nous tous sommes d’accord pour t’accorder notre pardon et t’accepter parmi nous ?[/i][/list]
Orrus Ferrus ne cacha pas son émotion et reçut avec fierté ces paroles. Les paroissiens n’hésitaient pas à l’embaucher dans leurs champs et leurs ateliers. Il allait devenir artisan quand le glas de la chapelle sonna. La mine s’était effondrée sans que les mineurs puissent en ressortir. Orrus se précipita et s’aperçut des dégâts. Tous étaient désespérés et l‘espoir de les revoir vivant s’amenuisait d’heure en heure. Orrus s’agenouilla et pria malgré ceux qui affirmaient que le moment était inapproprié.
[list] [i]La foule : Tu ferais mieux de creuser pour sauver nos amis.
D’un ton ferme et empli de détermination…
Orrus : Eloignez vous. Fuyez. [/i][/list]
Le ciel s’assombrit et un orage d’une rare violence fit son apparition. Soudain, de grands éclairs frappèrent l’entrée de la mine. Durant une heure, l’orage envoya toute sa fureur sur la mine. Plus personne ne pouvait voir ce qui se passait. Et puis, comme elle était apparue, la tempête s’estompa et un rayon de lumière vint illuminer la mine. L’entrée était désormais dégagée, et les témoins de ce miracle virent les mineurs enterrés vivants refaire surface sains et saufs. Réalisant ce qui venait de se passer, tous se tournèrent vers Orrus. Il était resté prier. Il n’avait pas bougé et seul l’état de ses habits témoignait de ce qui était arrivé.
[b]Le deuxième miracle : une destinée [/b]
Le soir même, Orrus Ferrus continua à préparer son atelier quand les cloches pour la seconde fois sonnèrent le glas.
L’atelier, où tous les outils des mineurs étaient rangés, brûlait. Rien ne put être fait pour sauver l’abri, et tous se demandèrent avec quoi ils pourraient se rendre à la mine le lendemain. Orrus resta pétrifié et malheureux d’un tel spectacle. Il resta toute la nuit à méditer. A l'aube, il vit une apparition...
[list]L’archange Michel : [i]Sais-tu que l'obstination pourrais t'amener à vivre une vie qu'y ne t'est pas destinée. [/i] Orrus Ferrus : [i]Qui me parle ? Et d'ailleurs, l'obstination permet aux grands hommes de déplacer des montagnes signe de progrès. [/i] L’archange Michel : [i]Pourquoi t’obstines tu à ne pas lire les signes de notre Créateur ? Ne confonds pas obstination et persévérance. Là, tu t'obstines à suivre un chemin que le Très Haut n'a pas voulu pour toi. [/i] Orrus Ferrus :[i] Quels signes ? Quel chemin ? Et pourquoi ne serai-je pas libre d'agir selon mon propre libre arbitre ?[/i] L’archange Michel : [i]Seras-tu aveugle longtemps ? Ne vois-tu pas l’évidence ? Certes l'homme possède un libre arbitre mais il est de son devoir de s'incliner devant la volonté de Notre Protecteur, de Notre Guide. Il est de la nature des grands hommes de savoir écouter ce que l'on est vraiment. [/i] Orrus Ferrus : [i]Je ne comprends rien… Et d'ailleurs qui es-tu ? [/i] L’archange Michel apparaissant à Orrus : [i]Je suis l’archange St Michel. Le Très Haut ne veut pas te voir artisan ni même cultivateur. Chaque mineur sur terre, de tout temps, aura besoin d’une personne pour veiller sur lui. Ton destin est écrit, et rien ne doit venir freiner ce projet. Si tu lis en toi tu sauras que c'est ta destinée.[/i][/list]
Puis disparaissant, l’archange leva son doigt et, d’un seul geste, détruisit dix gros arbres. D’un second geste, il fit apparaitre une centaine de manches et tout le nécessaire pour restaurer le stock d’outils indispensable aux mineurs.
Le lendemain, Orrus descendit à la mine. Personne n’osa poser de questions mais le regard déterminé d’Orrus rassura tout le monde. Il ne dira de cette décision qu’une seule chose.
[list][i]«Il est dans la nature de tout homme de se construire à la mine. Il est du devoir de chacun de contribuer à la prospérité de sa paroisse. Il est de la volonté du Très Haut que tous les hommes, quelles que soient leurs conditions, se rassemblent pour le bien commun»[/i][/list]
Le curé, présent, l'invita à venir dès le lendemain à l'église, ce que le mineur accepta, sans connaître les motivations du religieux. Celui-ci lui expliqua qu'il s'était émerveillé devant sa Foy, et en souriant, lui offrit sa place. Orrus fut surpris et flatté. N'était-ce pas là la plus grande récompense de son dévouement ? Puis, après avoir remercié le clerc, il rejeta la proposition tout en le remerciant de sa confiance. Le curé ne voulant pas en rester là l'interrogea sur son refus. Orrus ne souhaitait pas quitter la mine comme semblait le demander Le Très Haut. Alors, il vint a l'homme d'Eglise une idée : faire de cet homme son acolyte en le nommant diacre. La proposition fut acceptée et concrétisée par une très grande cérémonie tant au niveau du nombre de présents que de la ferveur qu'il s'en dégageait.
[b]Troisième miracle : La révélation [/b]
Orrus venait de fêter ses 45 ans. Sa force ainsi que son rendement ne faiblissaient pas, bien au contraire. Il forçait l’admiration de tous. Il était loin le temps où tous voulaient le lyncher. Désormais il était reconnu pour sa Foy, son abnégation, son altruisme. Il était devenu un exemple pour la jeunesse, pour les futurs citoyens, pour les notables… Un jour, un tremblement de terre eut lieu. Les mineurs voulurent se précipiter vers l’extérieur mais tout menaçait de s’effondrer. Alors Orrus intervint et empêcha les grosses pierres de tomber, permettant ainsi aux autres de s’enfuir. Malheureusement pour Orrus, il ne put sortir. Les mineurs sauvés creusèrent pour le retrouver. Cela dura 40 jours et 40 nuits. Orrus fut enfin délivré. Très affaibli et devenu aveugle, il mourut dans les bras du clerc…
Les notables voyant Orrus mort, décidèrent que dorénavant, seuls les repentants et les vagabonds iraient dans les mines. Une assemblée eut lieu pour entériner cette décision lorsque Orrus apparut aux yeux de tous.
[list][i]«Que faites vous ? La mine est l’affaire de tous. Chacun d’entre nous, hommes, femmes, vagabonds, érudits, notables, soldats… Tous doivent contribuer à la bonne santé économique de la cité. Il est du devoir de chacun de se rendre à la mine régulièrement. Vos décisions devront glorifier les mineurs. Ils sont tous unis et différents. Ils sont la cité. « [/i] [/list]
C’est par ces mots que je termine mon récit. Je sais bien qu'il n'est pas de notre habitude de canoniser un diacre mais il est évident qu’Orrus Ferrus mérite une telle distinction. Sa Foy, son dévouement sont sans égal et je suis convaincu qu’il s’agit là du dessein de Notre Très Haut. Il ne peut en être autrement.
Avec toute mon amitié aristotélicienne.
Veritus, votre humble serviteur.[/quote]
[b] Ce que nous dit la suite des évènements [/b]
-Veritus rejoignit Rome et la Congrégation du Saint Office. Le cardinal put alors suivre l'enquête et lui faire prendre un tournant favorable. -Orrus Ferrus fut canonisé et devint le Saint Patron des Mineurs le ….. . -La mine de Györ ne s’écroula plus jamais…
[i][b]Relique : [/b] [/i] - La pioche et la pelle du Saint.
[i][b]Culte du Saint : [/b][/i]
- Pèlerinage à Györ où une cathédrale fut érigée à l’endroit même où Orrus vit l’archange. [/spoiler]
[i]Rédigé et scellé au château de Dole, le septième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq [img]http://i86.servimg.com/u/f86/14/73/30/09/signat10.png[/img] [img]http://zupimages.net/up/15/32/qmwx.png[/img][/i][/quote]
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| | | Alexis.m.s Bavard
Nombre de messages : 178 Localisation (RRs) : Poligny, FC Date d'inscription : 03/04/2016
| Sujet: Re: Annonces Franc-Comtoises Dim 26 Fév 2017 - 10:54 | |
| - Citation :
Toujours des simples, encore des simples, les mêmes simples Au peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire.
Le parlement annonce l'ouverture d'un concours de cueillette de simples dans le cadre de la Saint Valentin.
À partir de ce jour, la première personne ayant constitué un bouquet de cent simples recevra cent écus de la part du comté, en plus du prix de rachat habituel des simples.
Tous les simples ne sont pas acceptés. Seront rachetés et comptabilisés pour le bouquet uniquement les simples que le comté rachète au demeurant et dès ce jour.
Voici la liste des simples que le comté rachète, ainsi que le prix de rachat à l'unité :
- Brins de Marjolaine : 0,50 écu;
- Fleurs de Partenelle : 0,50 écu;
- Branches de Céleri : 0,50 écu;
- Feuilles de Tilleul : 0,50 écu;
- Brins de Lavande : 0,50 écu;
- Fleurs d'Anis : 0,50 écu;
- Fleurs de Camomille : 1,50 écus;
- Baies de Sureau Noir : 1,50 écus.
Nous vous invitons donc à prendre contact avec notre Bailli, Haute Née [char]Tammara[/char] de Monestier. [/list]
Ci-joint, l'hagiographie de Saint Valentin, saint patron des amoureux, célébré le 14 férier :
- Spoiler:
On ne sait que peu de chose de la vie de Saint Valentin avant l'an 268, si ce n'est qu'il était prêtre aristotélicien à Rome et exerçait tranquillement son sacerdoce depuis de nombreuses années.
C'est en cette année qu'arriva à la tête de l'Empire Romain un nouvel Empereur dénommé Claude II. Or, ce rude militaire païen avait édicté une loi inique et barbare : sous prétexte de ménager les forces vives des jeunes gens en âge de combattre, il leur avait interdit le mariage. L'Empereur se justifiait en prétendant que les hommes qui étaient engagés dans une vie maritale et familiale devenaient de bien mauvais soldats car ils avaient alors des intérêts familiaux qu'ils ne pouvaient laisser derrière eux.
Or, le prêtre Valentin avait gravement contrevenu à cette prescription antinataliste. En effet, il bafouait ouvertement l'édit impérial en mariant à tour de bras tous les jeunes gens qui lui en faisaient la demande, son église étant envahie de couples d'amoureux...
Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci leur disait :
Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple. Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu. Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage. Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse.
Quoi qu'il en soit, le bon prêtre Valentin, sans doute dénoncé par quelque prétendant évincé, fut amené à comparaître devant l'empereur Claude.
Ce dernier lui demanda "Qu'est ceci, Valentin ? Pourquoi n'obéis tu pas à mon édit qui proscrit le mariage ?"
Ce à quoi Valentin répondit :
"L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéréssé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié. En me demandant de renoncer à marier ceux qui s'aiment, tu me fais aller contre Dieu, et cela je ne le peux. Si tu connaissais la grâce de Dieu, tu ne parlerais jamais ainsi, mais tu renoncerais aux idoles pour adorer le vrai Dieu qui est au soleil."
Alors le Préfet de Claude prit la parole "Qu'as-tu à dire, Valentin, de la sainteté de nos dieux ?"
Valentin lui répondit :
"Je n'ai rien à dire, sinon qu'ils ont été des hommes misérables et souillés en toute manière."
Devant cette envolée blasphématoire aux yeux du païens Claude, il appela un de ses plus cruels officiers, appelé Astérius, et lui ordonna de l'emmener hors les murs afin de le décapiter.
Astérius ne put retenir une grimace de dépit. De longue date, il avait promis à son épouse, une commère plutôt du genre acariâtre, de passer cette soirée-là en famille. S'il ne rentrait pas en temps et heure, Madame l'officière allait encore imaginer des tas de choses !
Il se décida donc de ramener Valentin chez lui et de s'occuper de son supplice le lendemain.
Mais quand Valentin fut entré dans la maison de cet homme, il dit :
"Seigneur Dieu, vous qui êtes la véritable lumière, éclairez cette maison, afin que vous y soyez reconnu comme le vrai Dieu."
L'officier surpris lui dit : "Je suis étonné de t'entendre dire que ton Dieu est la lumière. Si ma fille, qui est aveugle depuis longtemps, recouvre la vue, je ferai tout ce que tu me commandera." La jeune fille fut donc amenée à Valentin, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière :
"Dieu Créateur de toute chose, permet à cet enfant de pouvoir contempler ce qui est la beauté de Ta création, car les choses sont des copies des Idées."
A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu'ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance du Dieu vrai, de leur dire ce qu'ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu'ils avaient, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les Aristotéliciens qu'il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes. Valentin qui se lia d'amitié avec la fille d'Astérius lui offrit alors des feuilles rappelant la forme d'un coeur qu'il signa: De ton Valentin.
Malheureusement, l'empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, et les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments.
Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps détenu en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux et finalement fut décapité sur la voie Flaminienne le 14 février de l'an 270.
L'Empereur Claude fut puni par Dieu pour ce massacre, et mourut de la peste dès le mois d'août suivant.
Et c'est pour honorer son sacrifice pour l'amour que Valentin est canonisé et choisi comme Saint Patron par les Amoureux.
Au XIème siècle, le chef de saint Valentin, fut apporté à l’abbaye de Jumièges, du diocèse de Rouen; Baudry, évêque de Dol vers 1020, a fait le récit de cette translation et des miracles qui l’accompagnèrent.
Rédigé et scellé au château de Dole, le septième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq
- Spoiler:
- Code:
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[quote][center][img]http://s20.postimg.org/7c2oflonh/fc_annonce_comtal.png[/img] [size=18][color=darkblue][b]Toujours des simples, encore des simples, les mêmes simples[/b] [/color][/size][/center]
[b]Au peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire. [/b]
[list]Le parlement annonce l'ouverture d'un concours de cueillette de simples dans le cadre de la Saint Valentin. [img]http://nsa38.casimages.com/img/2017/02/07/170207072836103256.jpg[/img]
À partir de ce jour, la première personne ayant constitué un bouquet de cent simples recevra cent écus de la part du comté, [u]en plus[/u] du prix de rachat habituel des simples.
[u][b]Tous les simples ne sont pas acceptés. Seront rachetés et comptabilisés pour le bouquet uniquement les simples que le comté rachète au demeurant et dès ce jour.[/b][/u]
Voici la liste des simples que le comté rachète, ainsi que le prix de rachat à l'unité :
[*]Brins de Marjolaine : 0,50 écu; [*]Fleurs de Partenelle : 0,50 écu; [*]Branches de Céleri : 0,50 écu; [*]Brins de Lavande : 0,50 écu; [*]Fleurs d'Anis : 0,50 écu; [*]Fleurs de Camomille : 1,50 écus; [*]Baies de Sureau Noir : 1,50 écus.[/list]
Nous vous invitons donc à prendre contact avec notre Bailli, Haute Née [char]Tammara[/char] de Monestier. [/list]
Ci-joint, l'hagiographie de Saint Valentin, saint patron des amoureux, célébré le 14 férier :
[spoiler]On ne sait que peu de chose de la vie de Saint Valentin avant l'an 268, si ce n'est qu'il était prêtre aristotélicien à Rome et exerçait tranquillement son sacerdoce depuis de nombreuses années.
C'est en cette année qu'arriva à la tête de l'Empire Romain un nouvel Empereur dénommé Claude II. Or, ce rude militaire païen avait édicté une loi inique et barbare : sous prétexte de ménager les forces vives des jeunes gens en âge de combattre, il leur avait interdit le mariage. L'Empereur se justifiait en prétendant que les hommes qui étaient engagés dans une vie maritale et familiale devenaient de bien mauvais soldats car ils avaient alors des intérêts familiaux qu'ils ne pouvaient laisser derrière eux.
Or, le prêtre Valentin avait gravement contrevenu à cette prescription antinataliste. En effet, il bafouait ouvertement l'édit impérial en mariant à tour de bras tous les jeunes gens qui lui en faisaient la demande, son église étant envahie de couples d'amoureux...
Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci leur disait :
[b]Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple. Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu. Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage. Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse.[/b]
Quoi qu'il en soit, le bon prêtre Valentin, sans doute dénoncé par quelque prétendant évincé, fut amené à comparaître devant l'empereur Claude.
Ce dernier lui demanda "Qu'est ceci, Valentin ? Pourquoi n'obéis tu pas à mon édit qui proscrit le mariage ?"
Ce à quoi Valentin répondit :
"[b]L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéréssé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié. En me demandant de renoncer à marier ceux qui s'aiment, tu me fais aller contre Dieu, et cela je ne le peux. Si tu connaissais la grâce de Dieu, tu ne parlerais jamais ainsi, mais tu renoncerais aux idoles pour adorer le vrai Dieu qui est au soleil.[/b]"
Alors le Préfet de Claude prit la parole "Qu'as-tu à dire, Valentin, de la sainteté de nos dieux ?"
Valentin lui répondit :
"[b]Je n'ai rien à dire, sinon qu'ils ont été des hommes misérables et souillés en toute manière.[/b]"
Devant cette envolée blasphématoire aux yeux du païens Claude, il appela un de ses plus cruels officiers, appelé Astérius, et lui ordonna de l'emmener hors les murs afin de le décapiter.
Astérius ne put retenir une grimace de dépit. De longue date, il avait promis à son épouse, une commère plutôt du genre acariâtre, de passer cette soirée-là en famille. S'il ne rentrait pas en temps et heure, Madame l'officière allait encore imaginer des tas de choses !
Il se décida donc de ramener Valentin chez lui et de s'occuper de son supplice le lendemain.
Mais quand Valentin fut entré dans la maison de cet homme, il dit :
"[b]Seigneur Dieu, vous qui êtes la véritable lumière, éclairez cette maison, afin que vous y soyez reconnu comme le vrai Dieu.[/b]"
L'officier surpris lui dit : "Je suis étonné de t'entendre dire que ton Dieu est la lumière. Si ma fille, qui est aveugle depuis longtemps, recouvre la vue, je ferai tout ce que tu me commandera." La jeune fille fut donc amenée à Valentin, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière :
"[b]Dieu Créateur de toute chose, permet à cet enfant de pouvoir contempler ce qui est la beauté de Ta création, car les choses sont des copies des Idées.[/b]"
A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu'ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance du Dieu vrai, de leur dire ce qu'ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu'ils avaient, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les Aristotéliciens qu'il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes. Valentin qui se lia d'amitié avec la fille d'Astérius lui offrit alors des feuilles rappelant la forme d'un coeur qu'il signa: De ton Valentin.
Malheureusement, l'empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, et les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments.
Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps détenu en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux et finalement fut décapité sur la voie Flaminienne le 14 février de l'an 270.
L'Empereur Claude fut puni par Dieu pour ce massacre, et mourut de la peste dès le mois d'août suivant.
Et c'est pour honorer son sacrifice pour l'amour que Valentin est canonisé et choisi comme Saint Patron par les Amoureux.
[i]Au XIème siècle, le chef de saint Valentin, fut apporté à l’abbaye de Jumièges, du diocèse de Rouen; Baudry, évêque de Dol vers 1020, a fait le récit de cette translation et des miracles qui l’accompagnèrent.[/i][/spoiler]
[i]Rédigé et scellé au château de Dole, le septième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq [img]http://i86.servimg.com/u/f86/14/73/30/09/signat10.png[/img] [img]http://zupimages.net/up/15/32/qmwx.png[/img][/i][/quote]
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| | | Alexis.m.s Bavard
Nombre de messages : 178 Localisation (RRs) : Poligny, FC Date d'inscription : 03/04/2016
| Sujet: Re: Annonces Franc-Comtoises Dim 26 Fév 2017 - 10:54 | |
| - Citation :
La pioche et la pelle du Saint, précisions Au peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire.
Après réflexion notre bailli a émis l'hypothèse qu'il serait plus sage que ce dimanche, jour du Seigneur, soit justement consacré à ce dernier et à la famille, plutôt que d'enfermer nos heureux citoyens dans les mines. C'est ainsi,qu'il a été convenu de reporter l'événement en l'hommage de Saint Orrus Ferrus le lundi 13 février, soit demain.
L'ensemble du parlement vous souhaite un agréable dimanche, et une bonne messe à tous..
Rédigé et scellé au château de Dole, le douzième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq
- Spoiler:
- Code:
-
[quote][center][img]http://s20.postimg.org/7c2oflonh/fc_annonce_comtal.png[/img] [size=18][color=darkblue][b]La pioche et la pelle du Saint, précisions[/b] [/color][/size][/center]
[b]Au peuple Franc-Comtois, A ceux qui liront ou se feront lire. [/b]
[list] Après réflexion notre bailli a émis l'hypothèse qu'il serait plus sage que ce dimanche, jour du Seigneur, soit justement consacré à ce dernier et à la famille, plutôt que d'enfermer nos heureux citoyens dans les mines. C'est ainsi,qu'il a été convenu de reporter l'événement en l'hommage de Saint Orrus Ferrus le lundi 13 février, soit demain.
L'ensemble du parlement vous souhaite un agréable dimanche, et une bonne messe à tous..[/list]
[i]Rédigé et scellé au château de Dole, le douzième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante-cinq [img]http://i86.servimg.com/u/f86/14/73/30/09/signat10.png[/img] [img]http://zupimages.net/up/15/32/qmwx.png[/img][/i][/quote]
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| | | Alexis.m.s Bavard
Nombre de messages : 178 Localisation (RRs) : Poligny, FC Date d'inscription : 03/04/2016
| Sujet: Re: Annonces Franc-Comtoises Dim 26 Fév 2017 - 10:55 | |
| - Citation :
BILANS DE LA MI-MANDAT
- Citation :
Bilan de mi-mandat de la connétable
Merci à tous ceux qui permettent à la SI de fonctionner. On oublie facilement que sans eux, rien ne serait possible. Donc, même si de temps à autre je passe rappeler quelques règles de base, qu'ils sachent que ce n'est pas une critique et que je reste consciente de leur travail.
La Franche Comté étant une terre de passage, nous avons comme toujours de nombreux voyageurs étrangers qui parcourent nos chemins. Je vous conseille la plus grande prudence, ne voyagez pas seuls si vous le pouvez. Et n'oubliez pas de signaler vos mésaventures. Nous sommes là pour cela.
Comme toujours, il y a eu quelques alertes, plus ou moins importantes. Nos mairies restent sur leurs gardes. Les maires n'hésitant jamais à nous faire part de leurs inquiétudes lors de certaines arrivées. Ils sont les mieux placés pour cela et je les remercie de leur implication au niveau de la SI.
Fait à Dole le 3 février 1465
Dina Galli Connétable de Franche Comté
- Citation :
- Bilan de Mi-mandat :
Nous voici à la moitié du mandat, il m’est donc demandé de faire le point sur la situation de mon poste et de ce qui a été accompli durant cette première période de mandat. Sur 15 procès en attente depuis mon arrivée, 10 ont été jugé. Sur les 10, nous notons 9 condamnations et 1 relaxe.
Nous soulignons ici notre perplexité quant au jugement en cours, qui exprime plus la fatigue du comportement d’individu et leur parole que des réels actes de Brigandages et de tentative de prise de mairie.
Nous sommes également surpris de voir le manquement des précédents juges et ce, remontant parfois à prêt de 2 ans…
Nous sommes également tenus, par honnêté, de vous signaler qu’un jugement est en appel, gageons que d’autres suivront…l’humilité est souvent l’apanage des humbles, néanmoins, c’est là un droit qu’il n’y a pas lieu de questionner.
Enfin, l’une des affaires a attiré mon attention, j’ai d’ailleurs décidé de m’en dessaisir. Un autre juge sera donc nommé afin d’apprécier la culpabilité, ou l’innocence de Torwen.
Nous sommes également surpris de voir que sous le mandat précédent, des manquements graves et l’absence d’équité des précédents Procureurs et Juge ont eu des conséquences sur la Justice et l’impartialité que celle-ci est censée représenter.
Que cela soit de refuser une affaire légitime alors qu’une autre est reçue pour insulte, ou de faire avancer la procure dans un jugement alors que les jours de fêtes peuvent expliquer le retard du réquisitoire…afin, gageons que le respect de la procédure se fera durant les prochaines mandatures.
Faict en date du 6e jour du deuxième mois de l’an quatorze cent soixante-cinq.
Kalvin Von Dumb Juge de Franche-Comté
- Citation :
- Bilan de mi-mandat du Bailli
Désirant élargir mes horizons, j'optai pour le Poste de Bailli. Après huit mandats de Prévôt, me servir d'un boulier me change la vie!
Des mandats à rédiger, encore des mandats, toujours des mandats. Mais des sourires et une belle complicité avec nos chers Maires. Je fais de mon mieux dumoins.
Un début de mandat calme, nécessitant bien des réflexions, calculs et projections en vue de dompter ce nouveau prestige.
Conséquence directe d'un prestige revu à la baisse, l'embauche de fonctionnaires fut nécessaire. Heureusement, les volontaires s'annoncent en halle, à mon bureau. Je vous invite à vous y présenter, les embauches sont quasi quotidiennes.
Le cheptel se porte à merveille, des naissances sont programmées plusieurs fois par semaine. Les vachettes sont douces, les agneaux gambadent gaiement, les petits cochons bien dodus, les producteurs satisfaits, la viande de qualité, tout le monde est content.
Le travail de parlementaire est assez calme mais l'ambiance de travail reste relativement cordiale. Certains dossiers ne sont pas simple, des avis divergent mais c'est notre rôle d'en discuter et de faire valoir nos idées.
Je ne suis pas convaincue que l'Economie soit ma voie mais j'apprécie d'y travailler.
En ce huitième jour de février de l'an mille quatre cent soixante-cinq, En direct du bureau du Bailli,
Tammara de Monestier, Bailli de la Franche Comté - Citation :
- Bilan de Mi-Mandat pour le Procureur,
Nous, Sacraï d'Eirbal Comte de Saint-Sauveur , nous sommes retrouvé à cette fonction par un concours de circonstances. La personne toute désignée à ce rôle au moment des élections comtales s'est retrouvée dans l'obligation de se retirer pour raisons personnelles. Nous qui adorons les chiffres et les calculs pour lesquels nous avons la science infuse, nous voilà dans l'obligation de lutter contre les maux de tête qui gagnent notre esprit alors que nous sommes confronté à la Loi dans le but de rendre justice à la victime.
Depuis notre prise de fonction, nous déplorons un dossier pour délit mineur tombé en prescription au delà des trois mois malgré le travail d'enquête mené conjointement par les membres de la Prévôté.
Nous déplorons un autre dossier pour délit mineur sur le point de tomber en prescription passé un délais de trois mois ; mais nous ne pouvons le traiter étant donné que nous figurons parmi les témoins. Nous n'enfreindrons pas la Loi ; nous regrettons que ce dit dossier n'ait pas été traité par nos prédécesseurs.
Enfin, la population Franc-Comtoise est toujours égale à elle même ; quiproquos, crachats, insultes, marrons dans ta gueule ... la grande majorité des dossiers traités le sont avant-tout pour régler un différent entre deux personnes. Les quelques cas de brigandages, ils existent oui, sont au point mort chaque fois que l'accusé fuit la justice en faisant le mort ... c'est le cas de le dire. Mais d'autres affaires nous attendent!
Faict le 8ième jour du IIème mois de l'an quatorze cent soixante cinq.
- Citation :
- Citation :
- Bilan de Mi-Mandat CaC et Conseiller sans Poste,
De Nous, Sharlnak de la Belle Ile, nous profitons enfin d'un mandat plutot calme sans trop d'animosité au sein du conseil comtale. Pour la partie Economique, nous remercions les personnes ayant participé aux commerce extérieur pour les contrats économiques. Notamment nos braves MA : Minerve, Pouchki, Claya, Lyana, Jean de bien, Spikelilou qui sont aller en champagne nous chercher ce dont nous avions besoin. Nous remercions Dame Claya aussi pour m'avoir aidé a tailler gratuitement de la Pierre pour servir à nos Remparts, engagement pris il y a près de 8 mois maintenant, nous auront bon espoir d'en finir ce mandat ci, enfin cela sera au main du nouveau conseil économique qui continuera de faire un excellent travail. Ceci dit à ce jours 4 des 5 villes ont reçu leurs bien à ce stade.
Pour le reste, les débats suivent leur cours et tout ce passe dans la bonne humeur général.
Sharlnak de la Belle-Ile
- Citation :
- Bilan de mi-mandar de :
Conseiller sans poste et Prévôt des maréchaux
Lors de mon temps en tant qu’élue sans poste :
J’ai commencé ce mandat sans poste précis mais ce n’est pas pour autant que je me suis tournée les pouces. Je me suis rendu à Vesoul pour miner et j’ai participé au voyage de l’achat de pierre et dès que j’ai été de retour j’ai offert mes services de tailleurs pour l’élaboration de pierres de tailles.
Après ma nomination en tant que Prévôt des maréchaux.
Après un changement de composition du conseil je me suis retrouvée Prévôt, c’est un domaine nouveau pour moi et je tiens à remercier le comte Artifice d’Ollivaud, la comtesse Tamarra de Monestier , la Vicomtesse Dina Galli et le seigneur Franchesco Galli pour l’aide apportée. Je vais améliorer mes compétences judiciaire et administrative pour intervenir de mon mieux au sein de la prévôté pour la deuxième moitié du mandat n’ayant jamais été gendarme. fait à Poligny le 9 février 1465
- Citation :
Bilan de mi-mandat de l’Ollivaud
Fonction de Prévôt : La majorité du temps de premier mois de mandat m’a fait prendre les rennes de la Prévôté où après une réunion interne pour la mise au point du travail qualitatif et un rappel de la procédure judiciaire actuellement en vigueur, celle-ci a repris un cours normal qui a été laissé à ma collègue Claya de Beaumarchais, que nous avons décidé de soutenir en restant à la Prévôté pour y apporter mon aide malgré mon départ de cette fonction.
La Prévôté se désengorge petit à petit de la multitude d’affaires qui se sont accumulés durant ses derniers mois et ce malgré l’effectif réduit. Nous avons eu le plaisir de former un nouveau membre de la Prévôté qui prendra certainement très prochainement ses fonctions de gendarme.
Point nouveau : les membres de la Prévôté se sont enfin vu octroyer de nouveaux uniformes.
Fonction de Commissaire au Commerce : Actuellement nous répondons aux demandes qui nous sont faites, le stock est stable pour le moment selon les directives commerciales prises avant moi. Nous apprécions travailler avec le Bailli avec qui l’entente se passe à merveille.
Points nouveaux : de nouvelles possibilités sont offertes aux franc-comtois concernant le commerce comme par exemple l’achat de pierre pour les artisans, comme le souhait de pouvoir acheter des produits de luxe pour les bourgeois (s’il y a de la demande, un stock sera créé, du moins le Comté tentera d’en avoir), comme tenir compte des souhaits des municipalités en terme d’import et export.
Ainsi je tenterai de développer des filières fiables pour vendre nos surplus (autant comtaux que municipaux)
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| | | Franchesco_Galli Réservé
Nombre de messages : 4 Localisation (RRs) : Poligny Date d'inscription : 15/03/2017
| Sujet: Re: Annonces Franc-Comtoises Dim 9 Avr 2017 - 15:55 | |
| - Citation :
De la nomination d'un Chancelier. Au Peuple Franc-Comtois, À ceux qui liront ou se feront lire.
Après un appel à candidature, Nous, Franchesco Galli, Franc-Comte, informons de notre nommination de Monseigneur [char]Kalvin[/Char] de Chaussin au poste de Chancelier.La nomination est à effet immédiat ; Nous lui souhaitons bon courage au sein de ces nouvelles fonctions et ne doutons pas qu'il sera un excellent chancelier pour notre province.
Rédigé et scellé d'or au château de Dole par Franchesco Galli de Hérimoncourt, Franc-Comte, Le IXème jour du IVème mois de l'an de grâce MCDLXV,
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| Sujet: Re: Annonces Franc-Comtoises | |
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